© Annouchka Gravel Galouchko, I Shin den Shin, (De mon Cœur à ton Cœur), acrylique et procédés mixtes sur toile, 71cm x 91,5 cm, 1996. Image tirée de la monographie sur l’artiste, Envol Imaginaire, Images, Les 400 coups, Montréal 1998
Í Shin den Shin est une expression zen qui parle de la transmission directe et non verbale, de mon cœur à ton cœur, ou, de mon âme à ton âme, du Maître au disciple, dans une grande ouverture du corps et de son ressenti.
Pour vous situer dans mon parcours, nous avons suivi durant dix ans, mon compagnon de vie, Stéphan Daigle et moi, les enseignements d’un maître zen, Gilbert Luc Tissinié, « MuKiKu ». Nous avons étudié en tant que laïcs au monastère MuKiKu Zen-Ji.
Ce maître zen, aujourd’hui décédé, a joué un immense rôle dans ma vie : il pouvait contenir ma soif d’absolu. Il me disait qu’il n’était pas nécessaire de boire la mer pour se désaltérer, qu’il suffisait de boire un verre d’eau, de contempler l’univers dans un verre d'eau ou un bol de thé.
Dans mon image, le Maitre, (chan, taoïste ou shintoïste) donne à boire un verre d’eau (ou de thé) à son disciple dans un rituel de purification et de renouvellement.
À leurs pieds, sous l’eau du lac, un mariage est célébré. Une autre union, représentée par un couple de yogis se déroule simultanément. Le précieux vase chinois alchimique (ou la précieuse théière) bout en émettant de la vapeur : il illustre la transmutation de l’élément eau en élément air. C’est évidemment là une métaphore.
J’ai appris récemment que durant les cérémonies d'initiation entre maître et disciple, le disciple donnait à boire un verre de thé à son maître taoïste. On estime, L’herbe divine, le thé, comme étant un "médicament des immortels , une Voie d’éveil spirituel.
La connaissance me semble accessible universellement dès que l’esprit transcende la dualité. Grâce à mon vécu qui m'a ouvert l'esprit dès mon plus jeune âge dans différents pays, je vibre spontanément aux couleurs de différentes traditions spirituelles dès qu’elles m’apparaissent non duelles. Plus particulièrement à celles que l’on retrouve dans le bouddhisme zen japonais, le chan (le zen chinois des origines), le soufisme, le taoïsme, la philosophie de l'Advaîta Védânta (l'une des écoles philosophiques hindouistes non duelle du Védânta), le shivaïsme cachemirien, le Dzogchen tibétain, le bouddhisme vajrayana ou bouddhisme tantrique non duel, mais aussi, dans les enseignements authentiques non duels du Christ.
Pour vous situer dans mon parcours, nous avons suivi durant dix ans, mon compagnon de vie, Stéphan Daigle et moi, les enseignements d’un maître zen, Gilbert Luc Tissinié, « MuKiKu ». Nous avons étudié en tant que laïcs au monastère MuKiKu Zen-Ji.
Ce maître zen, aujourd’hui décédé, a joué un immense rôle dans ma vie : il pouvait contenir ma soif d’absolu. Il me disait qu’il n’était pas nécessaire de boire la mer pour se désaltérer, qu’il suffisait de boire un verre d’eau, de contempler l’univers dans un verre d'eau ou un bol de thé.
Dans mon image, le Maitre, (chan, taoïste ou shintoïste) donne à boire un verre d’eau (ou de thé) à son disciple dans un rituel de purification et de renouvellement.
À leurs pieds, sous l’eau du lac, un mariage est célébré. Une autre union, représentée par un couple de yogis se déroule simultanément. Le précieux vase chinois alchimique (ou la précieuse théière) bout en émettant de la vapeur : il illustre la transmutation de l’élément eau en élément air. C’est évidemment là une métaphore.
J’ai appris récemment que durant les cérémonies d'initiation entre maître et disciple, le disciple donnait à boire un verre de thé à son maître taoïste. On estime, L’herbe divine, le thé, comme étant un "médicament des immortels , une Voie d’éveil spirituel.
La connaissance me semble accessible universellement dès que l’esprit transcende la dualité. Grâce à mon vécu qui m'a ouvert l'esprit dès mon plus jeune âge dans différents pays, je vibre spontanément aux couleurs de différentes traditions spirituelles dès qu’elles m’apparaissent non duelles. Plus particulièrement à celles que l’on retrouve dans le bouddhisme zen japonais, le chan (le zen chinois des origines), le soufisme, le taoïsme, la philosophie de l'Advaîta Védânta (l'une des écoles philosophiques hindouistes non duelle du Védânta), le shivaïsme cachemirien, le Dzogchen tibétain, le bouddhisme vajrayana ou bouddhisme tantrique non duel, mais aussi, dans les enseignements authentiques non duels du Christ.