©Annouchka Gravel Galouchko, Montréal, acrylique et procédés mixtes sur bois, 218 cm x 76 cm, 1994. Image tirée de la monographie sur l’artiste, Envol Imaginaire, Images, Les 400 coups, Montréal 1998.
©Annouchka Gravel Galouchko, Phénix, acrylique et procédés mixtes sur bois, 218 cm x 76 cm, 1994-2008, Image tirée
de la monographie sur l’artiste, Envol Imaginaire, Images, les 400 coups, Montréal, 1998.
de la monographie sur l’artiste, Envol Imaginaire, Images, les 400 coups, Montréal, 1998.
Ici dans le premier tableau nommé Montréal, l’absence de liberté se fait sentir. Tous ces personnages semblent entassés comme s’ils étaient en cage. Dans le second tableau, après le passage de la Kundalini, l’énergie primordiale qui circule dans le canal central se libère : le Phénix renaît de ses cendres. Le voyage de l’âme est pourtant loin d’être terminé. C’est là une simple étape qui est franchie.
L’utilisation de textures, de matériaux végétaux et organiques témoigne de ma reconnaissance d’un lien intime, d’une relation physiologique avec la terre. À différentes périodes de ma vie, j’ai choisi de vivre pendant de nombreuses années dans un environnement connecté avec les éléments (fleuve, lac, mer, montagnes, champs, forêts). L’ancrage intérieur que permet la nature qui est vierge de l’empreinte culturelle correspond pour moi à une nécessité intérieure impérative.
La matière brute de la récupération industrielle demeure aussi fascinante pour moi, en ce sens qu’en travaillant avec celle-ci et à partir de celle-ci, j’ai la sensation de devenir une alchimiste transformant les déchets du corps social en or. Évidemment, à la base, ces éléments doivent m’inspirer. Tout comme ma collection d’imprimés et de documents photocopiés qui relèvent d’une filiation sensible, la même chose se produit avec les rebuts industriels.
L’utilisation de textures, de matériaux végétaux et organiques témoigne de ma reconnaissance d’un lien intime, d’une relation physiologique avec la terre. À différentes périodes de ma vie, j’ai choisi de vivre pendant de nombreuses années dans un environnement connecté avec les éléments (fleuve, lac, mer, montagnes, champs, forêts). L’ancrage intérieur que permet la nature qui est vierge de l’empreinte culturelle correspond pour moi à une nécessité intérieure impérative.
La matière brute de la récupération industrielle demeure aussi fascinante pour moi, en ce sens qu’en travaillant avec celle-ci et à partir de celle-ci, j’ai la sensation de devenir une alchimiste transformant les déchets du corps social en or. Évidemment, à la base, ces éléments doivent m’inspirer. Tout comme ma collection d’imprimés et de documents photocopiés qui relèvent d’une filiation sensible, la même chose se produit avec les rebuts industriels.