À propos de mes poèmes sur des mélodies russes et tziganes russes
Annouchka Gravel Galouchko
J'ai été bercée depuis ma plus tendre enfance par la beauté du piano de ma mère québécoise, (elle l’enseignait professionnellement), mais aussi par les résonances plus nostalgiques du piano de ma grand-mère russe et de la guitare de mon père qui chantait de temps à autre des airs russes et tziganes russes.
Mon père est né à Paris de parents russes exilés en France après la révolution russe. Nous avons été élevés en français, c’était la langue commune de mes deux parents. Bien que les sonorités de la langue russe me soient familières et que celles-ci fassent partie intiment de mon être, je ne la parle pas. D’avoir associé mes textes à d’anciennes mélodies russes me permet de faire un lien émotionnel avec les racines paternelles.
Dans mon travail d'artiste multidisciplinaire, à travers la gravité de certains thèmes que j'aborde depuis longtemps comme ceux de la guerre, de l'exil, ou encore la notion d'identité : je cherche avant tout à me reconnecter à mon origine véritable, à ma vraie demeure, comme on le dit si bien dans la tradition humaniste zen.
Les chansons que vous pourrez écouter lors de cette exposition dont Quand la chambre sourit au silence, Sur le lac des Îles et Au jardin visionnaire parlent de cette « vraie demeure » et du sentiment d'unité et d'harmonie que nous avons déjà tous goûtés et dont nous avons la nostalgie et qu'il est possible de retrouver en nous-mêmes.
L'histoire et l'horreur de la guerre se répètent sans cesse. L’humanité tourne en rond comme un vieux vinyle abîmé. L'évacuation et l'exil se perpétuent massivement aujourd'hui en Ukraine, mais aussi en Russie où les esprits libres, qui en ont les moyens, fuient leur pays. C’est très difficile d’échapper à la mémoire transgénérationnelle reliée aux souffrances de la guerre et je compatis profondément avec tous ces gens qui vont devoir tôt ou tard affronter leurs peurs et cauchemars. J'ai projeté plus d'une fois dans mes tableaux les vieux fantômes de mes ancêtres russes et ukrainiens (mon nom de famille Galouchko est d’origine ukrainienne) qui stagnaient dans mon corps. Au cours des années, l’art et la philosophie zen m'ont permis de guérir des lambeaux de souffrances issues du passé familial. La chanson du Sûtra du Cœur de l’Armée rouge ici relate le récit du poignard de mon grand-père.
Sous le nouveau régime bolchévique, mon grand-père Ievgueni se retrouve comme bien d’autres coincé et embarqué malgré lui dans le mouvement cauchemardesque de la guerre civile fratricide. Il sait que d’un jour à l'autre, il va forcément être enrôlé par l'armée rouge; tous ceux qui refusent d’y adhérer sont exécutés. Ievgueni choisit finalement de joindre la marine contre révolutionnaire. Il ne faut pas se le cacher, l'armée blanche, issue de l'impérialisme tsariste capitaliste, est tout aussi cruelle dans son idéologie que l'autre armée rouge engendrée par la blanche. Tout ce qui se termine en" iste" est idéologique et ne peut transcender la dualité du mental séparateur.
Mes grands-parents se marient la veille du départ de mon grand-père pour le front. S’étreignant passionnément, les jeunes gens d’à peine vingt ans s’échangent des médaillons avec leurs photos. Ievgueni promet de tout faire pour survivre au fléau.
Mon père m’a raconté comment l’Escadre blanche n’était qu’une poignée d’hommes pour résister à la marée rouge qui déferlait sur l’immense Russie. Grand-père a participé, en Crimée, à l’exode russe et ukrainien vers l’étranger. Le nombre d’exilés s’élevait à plus de 150 000 volontaires dont plus de la moitié étaient des civils. Les cales étaient bondées de militaires, de mères, d’enfants, d’écrivains, d’artistes, de professeurs, de chercheurs, tous condamnés en Russie à la persécution, au bagne ou à la mort.
L'exil final de mon grand-père en France, puis la fuite clandestine et miraculeuse de ma grand-mère qui a réussi à le rejoindre à Paris en 1922, ont permis la rencontre de mes parents en Saskatchewan au début des années 50, puis ma naissance dans les années soixante à Montréal.
Ma chanson Nastalguya parle de la fuite clandestine de ma grand-mère. Sous le système central de terreur rouge, tenter de sortir du pays sans autorisation entraînait dorénavant la mort. Larissa laisse, malgré cela, tout derrière elle afin de renaître dans une terre nouvelle où son bien-aimé l’attend. Elle tranche au péril de sa vie le cordon ombilical qui la relie corps et âme à son pays et à sa mère. Celle-ci cache contre le cœur de sa Lara, en guise de protection, une petite icône de Marie.
Désormais, c'est une autre mère, Marie de la providence, qui veille et guide Larissa alors que ses deux passeurs tentent de la violer et qu’ensuite, elle se perd dans les bois à la frontière de la Pologne.
Sur la table de chevet de ma grand-mère Baba, reposait un petit coffret contenant de la terre du jardin de sa famille. Dans cette terre étaient encore enfouies d’énormes souffrances causées par l’exil et les guerres. De la nostalgie aussi causée par la perte du paradis perdu de son enfance au domaine de ses grands-parents où elle était née.
En me parlant de son grand-père qui était un poète, de magnifiques souvenirs remontaient soudain à la mémoire de grand-mère. Larissa avait répété : comme tout ceci est beau, lointain, paisible, comme dans un rêve…
La réalité: nous sortir du rêve égocentrique douloureux pour en recréer d'autres issus de la conscience non séparatrice.
Le projet de L’ŒIL & L’OREILLE
Stéphan Daigle
Annouchka Gravel Galouchko et moi partageons tout depuis plus de 35 ans. Artistes, nous ne cessons d’échanger sur notre travail et sommes forcément influencés par l’art de notre conjoint. En même temps, chacun tend à développer son art dans un champ qui lui est spécifique. C’est ainsi qu’Annouchka œuvre davantage au plan littéraire et n’a jamais cessé de chanter ou de jouer d’un instrument musical : tout cela en continuant à créer de puissantes œuvres picturales. Pour ma part, mon art est principalement resté axé sur la recherche visuelle en même temps qu’un intérêt sans cesse croissant me pousse à écrire des textes poétiques et réflexifs.
Lorsque nous travaillons ensemble à la création d’une œuvre, l’alchimie de notre dynamique nous amène à développer de nouvelles approches créatives et ouvre de nouveaux champs d’exploration. D’une certaine manière, un troisième artiste naît de ce type de collaboration.
Le projet L’ŒIL & L’OREILLE nous réunit autour de nos passions tout en permettant à chacun d’affirmer haut et fort sa sensibilité propre et sa personnalité artistique. De là même le fait de travailler majoritairement avec les musiciens-compositeurs différents que sont Mario Trépanier et Stéphane Beaulieu.
Il reste qu’Annouchka et moi avons d’identiques préoccupations et valeurs et attachons essentiellement de l’importance aux mêmes questions. Nous nous savons unis par-delà toutes les apparences et fondons notre relation polyphonique sur cette reconnaissance.
Comme nous l’avons mentionné dans d’autres documents, le souvenir du bonheur vécu plus jeune à la réception d’un album 33 tours de nos artistes et groupes préférés est à l’origine du concept de L’ŒIL & L’OREILLE. Si vous l’avez vécu, nous espérons que cette exposition fera renaître ce même bonheur. Si vous n’avez pas connu ce bonheur, nous espérons que ce sera pour vous une heureuse découverte.
Stéphan Daigle
Annouchka Gravel Galouchko
J'ai été bercée depuis ma plus tendre enfance par la beauté du piano de ma mère québécoise, (elle l’enseignait professionnellement), mais aussi par les résonances plus nostalgiques du piano de ma grand-mère russe et de la guitare de mon père qui chantait de temps à autre des airs russes et tziganes russes.
Mon père est né à Paris de parents russes exilés en France après la révolution russe. Nous avons été élevés en français, c’était la langue commune de mes deux parents. Bien que les sonorités de la langue russe me soient familières et que celles-ci fassent partie intiment de mon être, je ne la parle pas. D’avoir associé mes textes à d’anciennes mélodies russes me permet de faire un lien émotionnel avec les racines paternelles.
Dans mon travail d'artiste multidisciplinaire, à travers la gravité de certains thèmes que j'aborde depuis longtemps comme ceux de la guerre, de l'exil, ou encore la notion d'identité : je cherche avant tout à me reconnecter à mon origine véritable, à ma vraie demeure, comme on le dit si bien dans la tradition humaniste zen.
Les chansons que vous pourrez écouter lors de cette exposition dont Quand la chambre sourit au silence, Sur le lac des Îles et Au jardin visionnaire parlent de cette « vraie demeure » et du sentiment d'unité et d'harmonie que nous avons déjà tous goûtés et dont nous avons la nostalgie et qu'il est possible de retrouver en nous-mêmes.
L'histoire et l'horreur de la guerre se répètent sans cesse. L’humanité tourne en rond comme un vieux vinyle abîmé. L'évacuation et l'exil se perpétuent massivement aujourd'hui en Ukraine, mais aussi en Russie où les esprits libres, qui en ont les moyens, fuient leur pays. C’est très difficile d’échapper à la mémoire transgénérationnelle reliée aux souffrances de la guerre et je compatis profondément avec tous ces gens qui vont devoir tôt ou tard affronter leurs peurs et cauchemars. J'ai projeté plus d'une fois dans mes tableaux les vieux fantômes de mes ancêtres russes et ukrainiens (mon nom de famille Galouchko est d’origine ukrainienne) qui stagnaient dans mon corps. Au cours des années, l’art et la philosophie zen m'ont permis de guérir des lambeaux de souffrances issues du passé familial. La chanson du Sûtra du Cœur de l’Armée rouge ici relate le récit du poignard de mon grand-père.
Sous le nouveau régime bolchévique, mon grand-père Ievgueni se retrouve comme bien d’autres coincé et embarqué malgré lui dans le mouvement cauchemardesque de la guerre civile fratricide. Il sait que d’un jour à l'autre, il va forcément être enrôlé par l'armée rouge; tous ceux qui refusent d’y adhérer sont exécutés. Ievgueni choisit finalement de joindre la marine contre révolutionnaire. Il ne faut pas se le cacher, l'armée blanche, issue de l'impérialisme tsariste capitaliste, est tout aussi cruelle dans son idéologie que l'autre armée rouge engendrée par la blanche. Tout ce qui se termine en" iste" est idéologique et ne peut transcender la dualité du mental séparateur.
Mes grands-parents se marient la veille du départ de mon grand-père pour le front. S’étreignant passionnément, les jeunes gens d’à peine vingt ans s’échangent des médaillons avec leurs photos. Ievgueni promet de tout faire pour survivre au fléau.
Mon père m’a raconté comment l’Escadre blanche n’était qu’une poignée d’hommes pour résister à la marée rouge qui déferlait sur l’immense Russie. Grand-père a participé, en Crimée, à l’exode russe et ukrainien vers l’étranger. Le nombre d’exilés s’élevait à plus de 150 000 volontaires dont plus de la moitié étaient des civils. Les cales étaient bondées de militaires, de mères, d’enfants, d’écrivains, d’artistes, de professeurs, de chercheurs, tous condamnés en Russie à la persécution, au bagne ou à la mort.
L'exil final de mon grand-père en France, puis la fuite clandestine et miraculeuse de ma grand-mère qui a réussi à le rejoindre à Paris en 1922, ont permis la rencontre de mes parents en Saskatchewan au début des années 50, puis ma naissance dans les années soixante à Montréal.
Ma chanson Nastalguya parle de la fuite clandestine de ma grand-mère. Sous le système central de terreur rouge, tenter de sortir du pays sans autorisation entraînait dorénavant la mort. Larissa laisse, malgré cela, tout derrière elle afin de renaître dans une terre nouvelle où son bien-aimé l’attend. Elle tranche au péril de sa vie le cordon ombilical qui la relie corps et âme à son pays et à sa mère. Celle-ci cache contre le cœur de sa Lara, en guise de protection, une petite icône de Marie.
Désormais, c'est une autre mère, Marie de la providence, qui veille et guide Larissa alors que ses deux passeurs tentent de la violer et qu’ensuite, elle se perd dans les bois à la frontière de la Pologne.
Sur la table de chevet de ma grand-mère Baba, reposait un petit coffret contenant de la terre du jardin de sa famille. Dans cette terre étaient encore enfouies d’énormes souffrances causées par l’exil et les guerres. De la nostalgie aussi causée par la perte du paradis perdu de son enfance au domaine de ses grands-parents où elle était née.
En me parlant de son grand-père qui était un poète, de magnifiques souvenirs remontaient soudain à la mémoire de grand-mère. Larissa avait répété : comme tout ceci est beau, lointain, paisible, comme dans un rêve…
La réalité: nous sortir du rêve égocentrique douloureux pour en recréer d'autres issus de la conscience non séparatrice.
Le projet de L’ŒIL & L’OREILLE
Stéphan Daigle
Annouchka Gravel Galouchko et moi partageons tout depuis plus de 35 ans. Artistes, nous ne cessons d’échanger sur notre travail et sommes forcément influencés par l’art de notre conjoint. En même temps, chacun tend à développer son art dans un champ qui lui est spécifique. C’est ainsi qu’Annouchka œuvre davantage au plan littéraire et n’a jamais cessé de chanter ou de jouer d’un instrument musical : tout cela en continuant à créer de puissantes œuvres picturales. Pour ma part, mon art est principalement resté axé sur la recherche visuelle en même temps qu’un intérêt sans cesse croissant me pousse à écrire des textes poétiques et réflexifs.
Lorsque nous travaillons ensemble à la création d’une œuvre, l’alchimie de notre dynamique nous amène à développer de nouvelles approches créatives et ouvre de nouveaux champs d’exploration. D’une certaine manière, un troisième artiste naît de ce type de collaboration.
Le projet L’ŒIL & L’OREILLE nous réunit autour de nos passions tout en permettant à chacun d’affirmer haut et fort sa sensibilité propre et sa personnalité artistique. De là même le fait de travailler majoritairement avec les musiciens-compositeurs différents que sont Mario Trépanier et Stéphane Beaulieu.
Il reste qu’Annouchka et moi avons d’identiques préoccupations et valeurs et attachons essentiellement de l’importance aux mêmes questions. Nous nous savons unis par-delà toutes les apparences et fondons notre relation polyphonique sur cette reconnaissance.
Comme nous l’avons mentionné dans d’autres documents, le souvenir du bonheur vécu plus jeune à la réception d’un album 33 tours de nos artistes et groupes préférés est à l’origine du concept de L’ŒIL & L’OREILLE. Si vous l’avez vécu, nous espérons que cette exposition fera renaître ce même bonheur. Si vous n’avez pas connu ce bonheur, nous espérons que ce sera pour vous une heureuse découverte.
Stéphan Daigle
Précieux témoignages d'auteurs
Quelle joli chant plein d’une incurable nostalgie, il faut le partager, tous vont t’écouter avec beaucoup d’émotion et sentir naitre en eux la tendresse que tu éprouves pour la grand-mère perdue.
Marie-Claire Blais, autrice
J’ai beaucoup aimé la chanson pour ta tendre babouchka, et surtout l’âme, la dousha que tu y as mise. Tout ton amour s’y trouve résumé.
Marie-José Thériault, autrice
Voici aussi 2 lettres reçues de Pauline Michel, une autrice et poète reconnue à propos de notre travail commun. Elle y associe son compagnon Mario Pelletier, lui aussi auteur reconnu.
Très chers inséparables,
Je vous admire tellement! C'est bien normal que je vous le dise!
Vous êtes des artistes exceptionnels et de si beaux humains!
Vous tracez, pour vous et les autres, un chemin de créations remplies d'imagination et de beauté, vous deux, en quête d'un INFINI qui vous habite déjà puisqu'il CROIT et CROÎT en vous!
MERCI pour vos œuvres et votre rayonnement qui se rend jusqu'à moi parmi bien d'autres qui n'ont pas fini de se manifester.
Avec sincérité,
Pauline
Très chers Annouchka et Stéphan,
Comment vous dire à quel point j'ai été ÉMUE et ÉMERVEILLÉE de voir, de lire, d'entendre vos créations, en suivant vos liens qui nous attachent encore plus à vous deux?
Vous êtes de si grands artistes ! Je vous connais depuis longtemps, mais toujours vous m'étonnez, m’épatez par vos réalisations picturales, musicales, littéraires!
Vos voix parlées et chantées nous touchent aussi par leurs timbres, leurs vibrations empreintes de sensibilité.
Mario et moi avons partagé de grands moments de bonheur avec vous, cette semaine, grâce à la technologie.
Je conseille à tous ceux qui lisent ce courriel de visiter ainsi votre vaste et fabuleux univers.
Des heures d'émotions et d'émerveillement!
VOUS AVEZ TOUTE NOTRE ADMIRATION ET NOTRE AMITIÉ!
TRÈS SINCÈREMENT,
Pauline
Quelle joli chant plein d’une incurable nostalgie, il faut le partager, tous vont t’écouter avec beaucoup d’émotion et sentir naitre en eux la tendresse que tu éprouves pour la grand-mère perdue.
Marie-Claire Blais, autrice
J’ai beaucoup aimé la chanson pour ta tendre babouchka, et surtout l’âme, la dousha que tu y as mise. Tout ton amour s’y trouve résumé.
Marie-José Thériault, autrice
Voici aussi 2 lettres reçues de Pauline Michel, une autrice et poète reconnue à propos de notre travail commun. Elle y associe son compagnon Mario Pelletier, lui aussi auteur reconnu.
Très chers inséparables,
Je vous admire tellement! C'est bien normal que je vous le dise!
Vous êtes des artistes exceptionnels et de si beaux humains!
Vous tracez, pour vous et les autres, un chemin de créations remplies d'imagination et de beauté, vous deux, en quête d'un INFINI qui vous habite déjà puisqu'il CROIT et CROÎT en vous!
MERCI pour vos œuvres et votre rayonnement qui se rend jusqu'à moi parmi bien d'autres qui n'ont pas fini de se manifester.
Avec sincérité,
Pauline
Très chers Annouchka et Stéphan,
Comment vous dire à quel point j'ai été ÉMUE et ÉMERVEILLÉE de voir, de lire, d'entendre vos créations, en suivant vos liens qui nous attachent encore plus à vous deux?
Vous êtes de si grands artistes ! Je vous connais depuis longtemps, mais toujours vous m'étonnez, m’épatez par vos réalisations picturales, musicales, littéraires!
Vos voix parlées et chantées nous touchent aussi par leurs timbres, leurs vibrations empreintes de sensibilité.
Mario et moi avons partagé de grands moments de bonheur avec vous, cette semaine, grâce à la technologie.
Je conseille à tous ceux qui lisent ce courriel de visiter ainsi votre vaste et fabuleux univers.
Des heures d'émotions et d'émerveillement!
VOUS AVEZ TOUTE NOTRE ADMIRATION ET NOTRE AMITIÉ!
TRÈS SINCÈREMENT,
Pauline