Ce texte parle d'une expérience de montée de kundalini et fait suite à mon article précédent.
Voici un poème de notre amie, Barbara Sala (rédigé avec l'aide de Stéphan Daigle pour sa rédaction en français) à partir d'une de mes œuvres et d'une autre de Stéphan Daigle, dans le cadre de notre résidence à la Maison Félix-Leclerc à Vaudreuil-Dorion où l'on donne des ateliers de 2h à 4h, les samedis et dimanches, jusqu'au 22 mai.
Être sans tête
©Barbara Sala et Stéphan Daigle 2022
Est-ce un être sans tête qui sort d’un imaginaire foisonnant?
Est-ce un fantôme portant un masque effaçant son visage?
Est-ce une présence mystique qui possède un cœur aimant?
Sans bras, sans mains, sans tête et sans visage
Un être filiforme, grand et élégant
Dansant au-dessus d’un océan de nuages
Cerclé d’un arc jaune, rouge, orange
Un jour, écrivant une lettre
Un rayon lumineux fondit sur moi et me secoua
Mes résistances soudain effacées me plongèrent dans un grand abandon d’extase
Je ne sentais plus mon corps, je n’avais plus de mains
Je flottais comme ce personnage dans une grande félicité
Tous chagrins, toutes douleurs, toutes souffrances disparues
Seules mes pensées, flèches aigües et métalliques
M’indiquaient que j’étais encore vivante et sur cette Terre
J’étais sans forme, comme noyée dans un doux nuage invisible
L’âme, avant qu’elle ne s’incarne dans un corps éphémère
Dans un uniforme charnel bientôt désintégré
Jeanne d’Arc était-elle imprégnée d’une telle présence
Et n’a pas ressenti la dévoration des flammes?
Ainsi deviendrai-je spirale, sans tête, ni corps
Embrassant le soleil et les étoiles
Terminant ainsi mon voyage sans visage, ni identité
Présence transcendant toutes formes
Vacuité créatrice
Voici un poème de notre amie, Barbara Sala (rédigé avec l'aide de Stéphan Daigle pour sa rédaction en français) à partir d'une de mes œuvres et d'une autre de Stéphan Daigle, dans le cadre de notre résidence à la Maison Félix-Leclerc à Vaudreuil-Dorion où l'on donne des ateliers de 2h à 4h, les samedis et dimanches, jusqu'au 22 mai.
Être sans tête
©Barbara Sala et Stéphan Daigle 2022
Est-ce un être sans tête qui sort d’un imaginaire foisonnant?
Est-ce un fantôme portant un masque effaçant son visage?
Est-ce une présence mystique qui possède un cœur aimant?
Sans bras, sans mains, sans tête et sans visage
Un être filiforme, grand et élégant
Dansant au-dessus d’un océan de nuages
Cerclé d’un arc jaune, rouge, orange
Un jour, écrivant une lettre
Un rayon lumineux fondit sur moi et me secoua
Mes résistances soudain effacées me plongèrent dans un grand abandon d’extase
Je ne sentais plus mon corps, je n’avais plus de mains
Je flottais comme ce personnage dans une grande félicité
Tous chagrins, toutes douleurs, toutes souffrances disparues
Seules mes pensées, flèches aigües et métalliques
M’indiquaient que j’étais encore vivante et sur cette Terre
J’étais sans forme, comme noyée dans un doux nuage invisible
L’âme, avant qu’elle ne s’incarne dans un corps éphémère
Dans un uniforme charnel bientôt désintégré
Jeanne d’Arc était-elle imprégnée d’une telle présence
Et n’a pas ressenti la dévoration des flammes?
Ainsi deviendrai-je spirale, sans tête, ni corps
Embrassant le soleil et les étoiles
Terminant ainsi mon voyage sans visage, ni identité
Présence transcendant toutes formes
Vacuité créatrice
Image 1 ©Annouchka Gravel Galouchko . Image 2 ©Stéphan Daigle